KA'A pour la Mata Atlântica !
KA'A pour la Mata Atlântica
L’association KA’A a pour ambition de participer à la préservation de la nature avec un premier projet consacré à la Mata Atlântica au Brésil
PROPOLIS ROUGE
PROJETS
AÇAÍ
KA'A pour la Mata Atlântica
L’association KA’A a pour ambition de participer à la préservation de la nature avec un premier projet consacré à la Mata Atlântica au Brésil
Le trésor de la ruche
PROPOLIS ROUGE
Jequia Da Praia
PROJETS
Baie sauvage d'Amazonie
AÇAÍ
La Mata Atlântica ou Forêt Atlantique
est une grande forêt primaire des régions côtières du Brésil qui recouvrait à l’origine une surface grande comme 2 fois la France. Aujourd’hui on estime qu’il ne reste qu’un peu plus de 7% de forêt primaire sur ces espaces.
L’Association KA’A
L’association Ka’a souhaite participer activement à la préservation de la Mata Atlantica. Pour cela nous travaillons à la réalisation de projets en lien avec les communautés et associations locales. En langue Tupi ancien, une des langues utilisées auparavant par les Indiens indigènes de la côte du Brésil, Ka’a désigne la forêt primaire
La feuille que vous remarquez dans le logo KA’A est une feuille de Jequitiba. Cet arbre emblématique de la forêt atlantique est un géant respecté. Certains peuvent vivre des centaines d’années, atteindre 50m de hauteur et plus de 10m de circonférence ! Et pourtant il est aujourd’hui menacé d’extinction principalement à cause de l’activité humaine. Cette petite feuille d’un si grand arbre symbolise notre appartenance à un tout, et le mot KA’A représente pour nous notre volonté authentique de préserver la nature. Le premier projet de l’association vise la préservation de la Mata Atlântica. Nous ne limiterons pas nos projets à ce seul espace forestier mais nous avons eu un coup de cœur et une envie immense de participer à la préservation de ces espaces.
Le projet Jequia Da Praia
Notre premier projet, bien qu’encore balbutiant est déjà réfléchi autour des composantes environnementales, éducatives et sociales. Et pour tenter de le concrétiser nous avons choisi le village de Jequia da Praia.
Dans l’état d’Alagoas dans le Nord-Est du Brésil existe une zone de réserve à Jequia da Praia. Notre objectif est de commencer par acheter un terrain déboisé à proximité de la réserve pour y replanter de la végétation. Ces terres déboisées sont utilisées pour la culture de la Canne à sucre ou pour l’élevage bovin.
Nous y planterons en périphérie une zone constituée uniquement des espèces de la Mata Atlantica primaire pour la « recréer » et ainsi la préserver. Lorsque le projet grandira, cette périphérie de forêt primaire dupliquée sur les terrains voisins permettra de créer un corridor biologique pour les différentes espèces végétales ou animales de la réserve.
Le centre du terrain sera réservé à la mise en place d’une agroforesterie avec l’aide de l’Instituto Terraviva présent sur place au profit des communautés locales. Cela permettra d’assurer aux populations locales souvent très modestes un revenu décent basé sur une utilisation durable et respectueuse des terres. Le projet n’est pas seulement environnemental, il possède une composante sociale et éducative, gage de sa durabilité.
Le financement des projets
Chaque participation volontaire est un grand encouragement pour l’association et nous vous en remercions. Il était très important pour nous d’avoir une démarche proactive pour financer nos projets. C’est pourquoi nous avons créé en parallèle de l’association, la société FRUTOS DA NATUREZA qui distribue de l’Açaí et de la Propolis Rouge en France, puis reverse ses bénéfices à l’association Ka’a.
Nous souhaitons mettre en place des projets durables d’un point de vue écologique mais aussi économique. Une fois en place il faut que le projet puisse s’auto-maintenir, voire grandir sans un apport de financements permanents.
Pour le financement initial des projets, nous souhaitions aussi être autonomes. Bien sûr nous acceptons vos dons si vous souhaitez soutenir les projets de l’association et nous leur accorderons une grande valeur, mais nous tenions à mettre en place un modèle économique vertueux qui permette de récupérer des ressources pour nos projets. C’est pour cela que nous avons créé la société Frutos Da Natureza qui distribue en France des produits tels que l’Açaí ou la Propolis Rouge d’Alagoas et dont tous les bénéfices sont reversés à l’association KA’A.
Nous en profitons pour remercier chaque partenaire distributeur ou consommateur de nos produits pour l’aide qu’ils apportent à ce projet. Si vous, chère lectrice ou cher lecteur, en faites partie, merci encore !
Açaí et Juçara
L’Açaí est le fruit d’un palmier qui pousse en Amazonie. Plus précisément il s’agit de la baie de l’ Euterpe Oleracea. Les baies sont récoltées à maturités par des cueilleurs qui monte le long du tronc pour pouvoir couper les grappes de fruits. L’Açaí fait partie des espèces qui poussent à l’état sauvage en Amazonie et aujourd’hui encore la grande majorité des récoltes se font sur des arbres sauvages en forêt.
Consommé traditionnellement par les populations indigènes du nord du Brésil, l’Açaí s’est petit à petit démocratisé dans sa version sucrée via les surfeurs et les sportifs. Dans sa forme la plus classique, l’Açaí est mélangé à de la banane pour réaliser un smoothie ou sorbet, sur lequel on rajoute du granola en topping avec quelques morceaux de fruits. La baie est plébiscitée pour ses valeurs nutritionnelles mais un Açaí Bowl c’est surtout délicieux ! On comprend que les sportifs l’adorent !
Aujourd’hui au Brésil, on trouve de l’Açaí quasiment partout, et on peut laisser libre court à son imagination pour les recettes en variant les fruits rajoutés au mélange ou les toppings.
Nous pensons qu’il faut encourager la protection du palmier Juçara. A la différence de l’Açaí ce palmier fait partie du biotope de la Mata Atlantica primaire mais il est aujourd’hui menacé car massivement coupé pour en extraire le « palmito » que nous connaissons mieux comme « cœur de palmier ». L’Açaí est lui aussi coupé pour son cœur de palmier mais ce dernier peut repousser lorsqu’il est coupé, ce qui n’est pas le cas de la Juçara. Si on laisse la Juçara fructifier, il est possible de récolter sa baie qui est très semblable à celle de l’Açaí. La Juçara et l’Açaí font tous deux partie du même genre botanique « Euterpe ». On peut réaliser exactement les mêmes préparations avec la pulpe de ces 2 fruits. les préparation type Açaí Bowl peuvent donc être réalisé aussi grâce à la Juçara. Cette utilisation de la Juçara permettrait de lui donner un intérêt sur pied plutôt que coupée pour récupérer le palmito. On encouragerait ainsi sa préservation
Il existe déjà au Brésil des projets de préservation de la Juçara très inspirants. Ces projets ont permis de montrer que la préservation de la Juçara permet d’assurer un meilleur revenu aux récoltants que si ils la coupent. Dans le cas du couple d’agriculteur Viviane et Emmerson dans l’état d’Espirito Santo, ils vont jusqu’à laisser 33 % des baies sur la palmier pour maintenir l’équilibre naturel. En effet beaucoup d’animaux de la Mata Atlantica consomment ces baies et en même temps assurent la dispersion des graines.
La Propolis Rouge
La propolis rouge est un trésor. Dans les mangroves préservées de l’Etat d’Alagoas au Brésil, la propolis rouge qui y est récoltée est une merveille de la nature.
La propolis est réalisée par les abeilles, c’est l’antiseptique naturel de la ruche. Son aspect et ses propriétés varient selon les végétaux à disposition des abeilles.
Le mot « propolis » vient du grec « pro » : en faveur et « polis » : cité, c’est-à-dire en défense de la ruche. Les abeilles recouvrent tout l’intérieur de leurs ruches avec de la propolis pour se protéger des bactéries et champignons.
Les humains en font usage depuis plusieurs siècles voire des millénaires pour ses vertus.
Sur les côtes du Brésil, un écosystème particulier permet aux abeilles de réaliser de la propolis rouge. Plus rare que beaucoup d’autres propolis elle présenterait aussi des propriétés plus « puissantes ».
Originaire des mangroves de l’état d’Alagoas dans le Nord-Est du Brésil, la Propolis Rouge d’Alagoas possède une couleur rouge et une forte odeur balsamique. Elle est créée à partir de la résine de la plante « Rabo de Bugio » (Dalbergia ecastophyllum) transformée dans la ruche avec la cire, le pollen et l’action salivaire des abeilles. La disponibilité de la résine de Rabo de Bugio pour les abeilles est le fruit d’un processus naturel singulier. Une larve d’insecte se sert de l’arbuste pour se développer et en perce le tronc. Le Rabo de Bugio réagit en exsudant une résine rouge, que les abeilles viennent alors récolter et incorporent à leur propolis.
La Propolis rouge d’Alagoas est d’ailleurs la seule propolis rouge brésilienne à bénéficier d’une Indication Géographique.
La maison « Fernao Velho » qui produit la Propolis Rouge d’Alagoas que nous distribuons est pionnière dans son domaine. Leur travail est à l’origine de la création de la première Indication Géographique pour une propolis rouge au Brésil. Cette maison est aussi à l’initiative d’un projet social, permettant à des communautés de pêcheurs de développer une activité d’apiculture autour de la propolis rouge.
La propolis rouge est un produit rare, celle d’Alagoas l’est encore plus car reconnue parmi d’autres au travers de l’Indication Géographique obtenue. Sensible aux démarches environnementales de l’association, la maison Fernao Velho a accepté de nous réserver un peu de propolis afin que nous puissions vous la proposer.
Découvrez un peu plus la Mata Atlântica
En protégeant la Mata Atlantica, on protège aussi ses habitants
